Cameroun : Alerte maximale annoncée sur les catastrophes naturelles

 

Les signes du danger pour la période du 21 au 30 mai 2024 sont rapportés dans la récente étude de l’Observatoire National sur les Changements Climatiques(ONACC). Les 10 régions du pays touchées par les risques.

La gravité des catastrophes varie d’une zone à une autre en fonction des températures et des saisons. Selon les analyses de l’ONACC pour les régions de l’Extrême –Nord et du Nord, on enregistre « une dégradation et une destruction des plantations et des arbres fruitiers par de fortes pluies, accompagnées de vents violents dans la région de l’Adamaoua ; des cas de blessures /décès par foudroiement dans certaines localités ; des cas de perte de bétail dans les abris de sommets… ». A propos des régions montagneuses du Nord-Ouest et de l’Ouest, il est annoncé « une destruction des maisons d’habitation et des édifices publics ; un retour agressif des cas de maladies diarrhéiques d’origine hydrique ; des situations d’extrême chaleur ; des cas d’inondation suite aux pluies de forte intensité ». La région du Sud se distingue par « des cas de brouillards matinaux avec pour corollaire une augmentation des cas d’accidents de la voie publique ; une multiplication des gîtes larvaires et des anophèles vecteurs du paludisme dans de nombreuses localités ».
Les détails sur les dangers traduisent l’ampleur du phénomène sur l’Homme, les animaux et l’environnement. Devant le pire, L’Association des Journalistes Camerounais pour l’Agriculture et le développement (AJAD), « invite les agriculteurs, les éleveurs et les aquaculteurs, à se préparer en conséquence ».
Dans le même temps, son Président Thierry Djoussi « invite le gouvernement à faire œuvre de proactivité pour prévenir les conflits hommes-faunes, agriculteurs-éleveurs liés à la recherche des points d’eau et des pâturages ». Aussi, il convoque le slogan « Prévenir vaut mieux que guérir ».
Les cas de catastrophes naturelles au Cameroun exposent les familles aux pertes de vies humaines et matérielles. L’on déplore le faible accompagnement du gouvernement dans les situations de détresse.

Par William Omer Tchuisseu

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