Cameroun : Darius Meké défend sa candidature de spécialiste de la Gestion et de la programmation culturelles de la ville de Douala

 

L’enseignant et l’artiste pluridisciplinaire camerounais qu’il est, s’intéresse aux questions patrimoniales avec beaucoup d’acuité. Il écume donc les lieux d’arts et de culture en compagnie de ses étudiants qui se recrutent dans diverses institutions de formation artistique de la capitale notamment ceux de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique, de l’Institut des Beaux-Arts Cheick Anta Diop et ceux de l’Université Protestante d’Afrique Centrale de Yaoundé.

Ses classes hors les murs ont pour principal lieu d’exploration l’Institut Français du Cameroun(IFC) qui propose une grande variété d’activités culturelles et artistiques. Ses collaborations y plurielles et fructueuses depuis près d’une vingtaine d’années sur les villes de Yaoundé et de Douala. D’abord comme simple abonné (Centre culturel Blaise Cendrars de Douala en 2001) mais surtout comme artiste et comme médiateur culturel comme présenté plus haut.

A la suite du Burden of Memory, évènement organisé par l’Institut Goethe en Afrique inspiré des écrits de Woyle Soyinka ; il crée les nyattis, masques inspirés des buffles, à Bonendalè. Ses Nyattis qu’il va continuer à montrer à plusieurs évènements auxquels l’Institut Français aura été associé en tant que partenaire dans les deux principales villes du Cameroun. A l’instar du Mboti Week 2022 et 2023, du Domaf 2023, du récent Festival Paï Ya Mè en 2024 à la Wemah Art Project de Bonendalè. Hormis ses expositions, Le village Enchanté de Meké 2018 et dans le Projet 4×4 à l’IFC de Yaoundé, il aura aussi été encadreur aux ateliers du Monde en 2012 où sa rencontre avec Cédric MINLO donnera naissance plus tard à Android Night, la bande dessinée montrée au forum Creation Africa en 2023 à Paris.

Pour approfondir ses connaissances des héritages ancestraux africains, il poursuit parallèlement à son parcours de master en patrimoine culturel et Tourisme à l’Université Senghor d’Alexandrie en Egypte, un parcours sur la diversité culturelle, la paix et la Coopération Internationale à l’Institut des Relations extérieures du Cameroun de l’Université de Yaoundé II.

Accessoirement, c’est un passionné de photographie, de cinéma et de cinéma d’animation en particulier qu’il apprend tour à tour à l’institut IMAGINE au Burkina Faso et un « national certificate of animation » à la SAE INSTITUTE du Cap (Afrique du Sud). Après un master professionnel en productions audiovisuelles et cinématographique à l’Université de Yaoundé I, Il enchaîne les résidences d’écriture, notamment au Brésil, au Maroc et en 2020 au Groupe Ouest (France), dans le cadre d’un accompagnement accordé par le Fonds jeune création francophone (CNC). Auteur de plusieurs BD et expositions photographiques, installations, scénographies. Il travaille actuellement sur et vidéomapping immersif sur le Cameroun. TWENTY TEN – 2010 son 4ème court-métrage d’animation et un projet de modernisation des masques africains du Cameroun.

Par Kevin LOGNONÉ 

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