Cameroun : En colère, Franck Biya déballe tout sur la première dame

 

« Le jour des élections, vous avez vu vous-même le regard qu’elle a eu au moment où je devais la saluer. Elle a fait comme si je ne devais pas être là ! C’est très dommage et regrettable », s’est exprimé Franck Biya. Frustré que Chantal Biya, la deuxième femme de son père, lui fasse de l’ombre et soit toujours au côté de son père quand il veut discuter en aparté avec lui.

Cette situation qu’il traîne depuis des années commencerait à le traumatiser. « Depuis des années, elle maintient une distance inexplicable entre mon père et moi », déclare le premier fils connu de Paul Biya. À entendre ce que raconte Franck Biya de l’attitude de la première dame, il serait, à tort ou à raison, fort à parier que la succession ne sera pas facile et que c’est Chantal, qui, pour le moment, contrôle la destinée de la famille. Elle écrira le testament de son mari comme dans ce type de mariage où la différence d’âge entre le mari et la femme est kilométrique et penche à l’avantage de la femme qui, forte de sa fraîcheur, manipule, à qui veut le savoir, son mari surtout si ce dernier est dans ses derniers milles et a besoin de soutien.
Il se murmurerait d’ailleurs que l’entourage de Franck Biya soupçonnerait la première dame d’être le vrai commanditaire de l’ouvrage « Le vrai visage de Paul Biya », de D. Y. E. Angounou, dans lequel l’homme qui a toujours chanté haut et fort, à qui veut l’entendre, ses « relations privilégiées avec Paul Biya » fait des révélations, sans preuves à l’appui, sur ceux qui seraient les parents biologiques de Franck Emmanuel Biya.

Il est à parier que, sachant que son père a maintenant plus jamais besoin de tous ses enfants, Franck Emmanuel, premier fils de Paul Biya et de Jeanne-Irène Biya, va-t-il à un moment donné tout lâcher sur sa relation père-fils et sur sa relation marâtre-premier-fils du mari. En tout cas, les Camerounais n’ont jamais vu Franck et Chantal Pulchérie Vigouroux se détester autant. Tout peut arriver, et qui sait, très vite même.

Par  Thierry Wikeya.

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