Cameroun : Le Ministère des Sports et de l’Éducation Physique (MINSEP) et la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) fument le calumet de la paix

 

Après trois mois de vives altercations entre les deux institutions, les parties ont renoué le dialogue au cours d’une rencontre le jeudi 30 mai 2024 à Yaoundé.

La page des querelles MINSEP-FECAFOOT est d’ores et déjà tournée. Sous l’initiative du Président de la République, de hauts responsables du palais de l’Unité ont ouvert les négociations pour apaiser les tensions relatives à la gestion de l’équipe nationale de Football.
« Je pense que le coach vient d’un environnement où il aura besoin de ce côté administratif très professionnel. Il était donc important pour nous de maintenir le cap pour le Cameroun. Je vous remercie une fois de plus, tout en m’excusant pour la dernière fois ». Le propos de Samuel Eto’o Fils, Président de la FECAFOOT, à l’endroit de Marc Brys, sélectionneur des Lions Indomptables, nommé par le MINSEP, fait preuve de décrispation de la situation. « Monsieur le président, un grand merci pour vos mots. C’est bien apprécié ; on a eu un très bon entretien, je peux le dire. Et c’est tout à fait normal parce qu’on a le même objectif. C’est le plus important pour des millions de camerounais. Cela donne un peu la charge de notre travail. Si on se met ensemble, le travail sera moins difficile », a déclaré le coach belge à son interlocuteur.
Après la rencontre des responsables du MINSEP et les acteurs de la FECAFOOT, l’instance faîtière du football camerounais a publié un communiqué pour rendre compte de l’ambiance qui règne actuellement entre les deux camps. « Cette séance fructueuse, empreinte de convivialité, a permis de poser les jalons d’une collaboration harmonieuse devant permettre à l’Équipe du Cameroun de préparer les prochaines échéances dans la sérénité ». Dans le même temps, l’on observe une collaboration dans la nomination du staff technique des Lions Indomptables. La liste du MINSEP et celle de la FECAFOOT ont subi quelques modifications pour l’intérêt des deux parties.

Par William Omer Tchuisseu

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