Côte d’Ivoire : accusé de viol, le ministre KKB risque-t-il gros ?

La justice ivoirienne a ouvert une enquête après des accusations de viol portées par une jeune chanteuse contre le ministre de la Réconciliation nationale, Kouadio Konan Bertin alias KKB. Interrogé mardi soir sur le sujet, à la télévision nationale RTI, le ministre a assuré n’avoir « rien à se reprocher ».

« C’est un dossier pénal qui est entre les mains de la justice », a-t-il ajouté.

Lundi, dans un document audio diffusé sur internet, une artiste ivoiro-camerounaise, qui affirme avoir été une collaboratrice de M. Bertin, l’a accusé de l’avoir violée en avril dernier, à Divo (200 kilomètres à l’ouest d’Abidjan), où elle dit avoir été emmenée de force.

Mercredi, la Ligue ivoirienne des droits des femmes a « demandé aux autorités judiciaires d’enquêter sur cette affaire afin que la lumière soit faite », dans un communiqué.

Elle précise qu’elle « accompagnera » la plaignante dans la procédure.

A rappeler que KKB avait été le seul adversaire d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle d’octobre 2020, à l’issue de laquelle il avait recueilli 1,99% des voix.

Deux mois plus tard, le candidat malheureux sera nommé ministre de la Réconciliation nationale.

Par Ousmane Diallo

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