États-Unis :  De retour à la Maison Blanche, Donald Trump enlève son masque

 

Le président Donald Trump est revenu à la Maison Blanche ce lundi 05 octobre, quelques heures seulement après que les médecins aient admis qu’ils se trouvaient en “territoire inconnu” en raison des traitements COVID-19 qu’il a reçus.

Trump n’a pas répondu aux questions des journalistes à sa sortie de l’hôpital et à sa montée dans un 4×4, se contentant de dire “merci beaucoup” tout en levant occasionnellement le pouce. Marine One a atterri sur la pelouse sud de la Maison Blanche vers 22h54 GMT, après quoi Trump a monté les escaliers du Portique Sud, a enlevé son masque facial et s’est tenu sur le balcon donnant sur la pelouse pour prendre des photos.

Les médecins de Trump ont justifié son départ lundi après que le président ait tweeté depuis le Walter Reed Medical Center que les gens ne devaient pas “avoir peur de Covid” ou le laisser “dominer votre vie”, en référence à une maladie qui a tué plus de 210 000 Américains et plus d’un million de personnes dans le monde. Le médecin Sean Conley, qui a fait une série de déclarations confuses et contradictoires sur la santé du président ces derniers jours, a affirmé que son patient “remplissait ou dépassait tous les critères standards de sortie de l’hôpital”.

Cependant, le commentaire de Conley semble défier les signes que le cas de COVID-19 de Trump pourrait en fait être grave. Au cours du week-end, Conley a révélé que le niveau d’oxygène de Trump avait baissé au moins deux fois et qu’on lui avait prescrit un stéroïde qui, selon les National Institutes of Health, n’est recommandé que pour les cas graves de COVID-19. En outre, les connaissances cliniques suggèrent que les infections peuvent rapidement s’intensifier au cours de la deuxième semaine de la maladie.

M. Conley a éludé les questions de savoir si les scanners thoraciques montraient des dommages aux poumons du président et quand il avait été testé négatif pour COVID-19, ce qui permettrait d’établir où en est Trump dans le cours de sa maladie.

Par Frédéric Konaté

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