États-Unis :  Le Cameroun suspendu de L’African Growth and Opportunity Act (AGOA) : La décision a été prise ce Jeudi, par Donald Trump

 

Et c’est à travers un message au congrès qu’il a annoncé sa décision : « A partir de janvier 2020, le Cameroun ne sera plus bénéficiaire des clauses prévues par l’Agoa et sera donc privé de son accès privilégié au marché américain… »

Dans le même message, on peut lire : « Le Cameroun n’a pas répondu à nos préoccupations concernant les violations persistantes des droits de l’homme commises par ses forces de sécurité. Ces violations comprennent les exécutions extrajudiciaires, les détentions arbitraires et illégales et la torture… ».

Comme autre justificatif à cette décision, le président américain invoque la section 104 du texte, qui lui permet de priver un pays des bénéfices de la loi, s’il estime qu’il ne réalise pas de progrès suffisants, notamment dans le domaine du respect des droits de l’homme.

Une décision qui est la suite logique de quelques autres prises, notamment en Février 2019. L’administration américaine avait adopté certaines résolutions contre le Cameroun, à cause de la politique sécuritaire mise en place par le gouvernement qui, depuis un peu plus de trois ans, cherche les voies et moyens pour venir à bout des exactions commises dans les régions anglophones par des terroristes. Les Etats Unis ont mis fin à plusieurs programmes d’assistance militaire, pour un montant de 17 millions d’euros.

Des prétextes qui questionnent, surtout lorsqu’on sait qu’à plusieurs occasions, Washington a semblé saluer la coopération du Cameroun en matière de lutte contre le terrorisme, et pourtant, Il n’en est pas fait mention cette fois dans le communiqué de la Maison Blanche.

C’est en l’an 2000 qu’une loi avait été adoptée par le Congrès afin de permettre aux pays de l’Afrique subsaharienne, d’exporter sur le marché américain sans droit de douanes. Le président américains entend ainsi punir les supposées violations des droits de l’homme commises par le régime camerounais.

Par Georges Domo.

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