Tchad: Voici pourquoi le Mps doit perdre dans la zone méridionale aux législatifs prochains ?

Nous constatons de jours en jours l’incapacité du régime actuel de gérer le Tchad, la population est dans une pauvreté chronique,
Depuis la prise du pouvoir de Déby en 1990, un seul projet taraude son esprit et empêche le pays tout entier d’identifier la route qui mène au développement : faire des Tchadiens du sud des esclaves de ceux du nord, leurs maitres absolus. Les actes posés au quotidien par le président en expliquent largement. D’abord la colonisation musulmane contre les régions du sud à majorité chrétienne et animiste décrétée par cet homme s’essouffle en ce moment. Cette politique a commencé par la nomination des commandants de brigades et les commissaires de police analphabètes, prêts à prendre faits et causes des colons musulmans ainsi que leurs biens. La plupart des gendarmes bien formés au Tchad sont presque originaires du sud, mais moins responsabilisés. Les quelques rares gendarmes sudistes triés sur le volet et responsabilisés en fonction de leur obséquiosité d’esprit, n’ont aucun pouvoir sur leurs subordonnés musulmans. Cette pratique rocambolesque s’observe dans tous les services publics. Tous les responsables bien que compétents, sont des véritables esclaves de leurs collègues du nord. Lorsque ceux-ci montent des projets intéressants et obtiennent un financement, ils sont immédiatement remplacés par les nordistes pour la gestion. Dans les campagnes, les éleveurs se dressent comme des véritables maîtres des agriculteurs. Ils dévastent les champs de ces derniers sans être inquiétés. Ceux qui sont nommés à ces postes sont des analphabètes de deux pieds ainsi que leurs chefs hiérarchiques.
Ce phénomène cauchemardesque se poursuit bel et bien de nos jours dans le sud, mais sous une autre mouture. L’Agence nationale de sécurité (Ans) dont les informateurs et agents sont tous analphabètes comme les premiers et non formés de surcroit, font souvent la misère aux peuples du sud. Par méconnaissance des textes touchant leurs chefs hiérarchiques, ils deviennent à tort des auxiliaires de justice et font le jugement dans les marchés hebdomadaires du sud. C’est une pratique pensée au sommet de l’Etat pour appauvrir les populations du sud du pays. Le Tchad ne se développera pas avec ces calculs méphistophéliques pensés au sommet de l’appareil d’Etat. La nomination des autorités administratives à la tête des régions du sud obéit scrupuleusement à ce principe implicite du président de la République. La désignation des membres du gouvernement se fait aussi suivant cette logique-là. A l’exemple du premier gouvernement de la 4éme République dont l’on a exclu la région productrice de l’or noir. La nomination du ministre de l’Agriculture, qui ignore les cultures poussant dans les champs les animaux, est de nature à faire souffrir la vaillante population du sud. La nomination des Présidents directeurs généraux (Pdg) et des Directeurs généraux (Dg) de la Coton-Tchad, incapables de reconnaitre le cotonnier constitue un crime économique.
Pour faire davantage du mal à ce peuple, le respect de la hiérarchie administrative, gage du fonctionnement harmonieux de l’administration publique d’un pays, a été banni pour favoriser des parents incompétents. Le circuit administratif a été revu et inversé. Les papiers sont signés par le président de la République à ses parents avant de redescendre dans ses organes d’échelon inférieur pour mettre tout le monde devant un fait accompli. L’appartenance ethnique et l’origine sociogéographique remplacent le respect hiérarchique au Tchad. Un planton de la communauté du président dans un service public commande le chef de service si celui-ci est issu d’une autre ethnie que lui. Avec ce phénomène d’un autre âge qui s’observe dans l’administration tchadienne, le pays ne s’en sortira pas. Tout l’argent du Tchad, généré par le pétrole de Doba, sert à payer le salaire de ces analphabètes qui torturent le peuple de la zone méridionale au quotidien et développent le sous-développement ayant abouti à cette crise financière. Le nombre des agents de renseignement dépasse largement celui des fonctionnaires de l’Etat tchadien, car nous sommes quasiment à deux (2) membres par famille dans ce corps dont l’extrême-majorité est analphabète et ne sachant faire le rapport élémentaire à sa hiérarchie. Une bêtise d’Etat. Sans être responsable à ce qui arrive à leur compatriote du sud, certains hauts placés du nord se bombant la poitrine, en disant haut et fort que « les lois solennellement adoptées par le l’Assemblée nationale ne traversent pas le désert du pays ». C’est irréfléchi de la part d’un dirigeant d’un pays. Et à ce niveau de réflexion, on sait que les mentalités des Tchadiens sont complètement abimées, tarées et le Tchad ne sortira pas de l’auberge avec de telles bassesses. C’est ainsi que les actes les plus ignobles et abjects ont été commis par ces pseudo autorités administratives et militaires, commandants de brigade et commissaires de police avec la caution du président de la République.
La matérialisation de ce plan macabre a engendré de nombreux évènements douloureux dans la partie sud du pays dont les plus ostentatoires sont le scénario du Mandoul où un militaire du nord admis à la retraite, déguisé en éleveur a attaché un chef d’un village contre un tronc d’arbre et s’est mis à le chicoter sous le regard impuissant de sa population sous prétexte qu’il a perdu l’un de ses bœufs. Le conflit agriculteurs-éleveurs qui se pratique quotidiennement sous le regard complice des préfets, sous-préfets et autres sans être impartialement solutionné est illustratif. Peut-on imaginer un sudiste perpétrer un tel acte à un nordiste sans être sauvagement assassiné ? Le feuilleton politico-judiciaire de Bologo où un conflit meurtrier opposant les allogènes aux autochtones a vu toute la sous-préfecture vidées de ses bœufs d’attelage par les autorités administratives sans être inquiétées jusqu’à nos jours.
Les conséquences économiques de cet acte sont incalculables. La démonstration de force faite à la population de Miandoum, sous-préfecture du Logone oriental où un conflit opposant les agriculteurs aux éleveurs a curieusement donné l’occasion aux autorités locales d’en finir avec cette population qui ne vote que pour Yorongar malgré les moult tentatives de Déby pour gagner sa confiance. Le récent phénomène de Hollom Gamé dans le Mayo Kébi-est où le gouverneur a ordonné la fusillade des agriculteurs en faveur des éleveurs étrangers, mais musulmans lors d’un conflit les opposant. Le brûlant problème de Bodo, réputé être le grenier du Tchad où un voleur patenté de bœufs, récidiviste assassiné, a servi de tremplin au préfet de procéder à l’enlèvement de tous les bœufs d’attelage du canton Bémbaitanda, lieu du théâtre de cette scène désolante. Le lien patriotique qui nous unit est sacré et doit être considéré au même titre que la famille pour booster le développement du Tchad cher à tous, au lieu de s’aligner aveuglement derrière les étrangers au nom de la religion dont on ignore complètement la portée bénéfique et la finalité. Tchadiens, unissez-vous que de vous diviser à cause d’un régime qui ne fait pas votre bonheur.
Par kenzo Brown.

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