Togo : les élèves en congé de détente pour dix jours

Plus d’un mois après la rentrée scolaire 2025-2026, les élèves togolais bénéficient d’une première pause bien méritée. Le premier congé de détente a officiellement débuté ce vendredi 24 octobre sur toute l’étendue du territoire national. Cette trêve s’étendra jusqu’au dimanche 2 novembre 2025, avant la reprise des cours prévue pour le lundi 3 novembre au matin.

Mis en place depuis 2023, le congé de détente vise à accorder aux élèves et au personnel éducatif un moment de repos après plusieurs semaines d’activités pédagogiques intenses. Contrairement aux vacances traditionnelles, cette pause est courte — d’une durée d’environ dix jours — mais mieux répartie dans le calendrier scolaire, favorisant ainsi une meilleure concentration et un équilibre entre apprentissage et récupération.

Selon le calendrier officiel, l’année scolaire 2025-2026 a débuté le 15 septembre dernier et mobilise près de trois millions d’élèves à travers le pays. Après cette première coupure, les établissements reprendront les cours pour achever la seconde moitié du premier trimestre, avant les vacances de Noël, fixées du 23 décembre au 4 janvier 2026.

Le deuxième trimestre s’étendra du 5 janvier au 3 avril 2026, avec une seconde période de détente prévue du 13 au 22 février 2026. Quant au troisième trimestre, plus court, il s’échelonnera du 13 avril au 10 juillet 2026, date marquant le début des grandes vacances, prévues jusqu’au 13 septembre 2026.

L’introduction de ces congés de détente s’inscrit dans la volonté du gouvernement togolais de promouvoir le bien-être scolaire, de réduire le stress lié au rythme académique et d’améliorer les performances des apprenants.

« Ces pauses régulières permettent aux élèves de se ressourcer, de renforcer leur motivation et de revenir en classe avec un meilleur état d’esprit », confie un inspecteur de l’enseignement rencontré à Lomé.

Avec cette approche progressive, les autorités éducatives entendent instaurer une culture de réussite basée sur l’équilibre, la santé mentale et la qualité de l’apprentissage.

Par Frédéric Konaté