Ukraine: Guerre :  la Russie suspendue du Conseil des droits de l’Homme

Ce jeudi 7 avril 2022, l’Assemblée générale de l’Organisation des nations unies (ONU) a suspendu la Russie de son siège au Conseil des droits de l’Homme (CDH). Une suspension consécutive à russe l’invasion de l’Ukraine, faut-il rappeler. Initiée par les États-Unis, cette suspension n’a toutefois pas été faite à l’unanimité des voix comme escompté. De fait, sur le collège électoral de 193 pays membres de l’Assemblée générale de l’ONU, seuls 93 ont voté pour, tandis que 24 ont voté et que 58 pays se sont abstenus de voter. Le scénario du vote de cette suspension, la deuxième de l’histoire de l’ONU après l’éviction de la Libye en 2011, rappelle la condamnation de l’invasion de l’Ukraine par le Conseil de sécurité où il n’y avait pas non plus eu unanimité.

Parmi les 58 pays ayant opté pour l’abstention, l’on compte 23 pays africains africains. 10 pays africains ont voté pour. Le Gabon figure est dans le groupe des 9 pays africains qui ont voté contre. Approché par notre consœur La Libreville, un diplomate gabonais a expliqué les raisons du vote du Gabon: «le CDH qui est l’instrument international chargé de statuer sur les droits de l’homme n’a même pas encore été saisi sur les allégations à la base de la démarche des Etats-Unis. Ensuite, il ne faut pas oublier que la CDH a pour fondement le rejet de toute politisation, double standards et instrumentalisation. (…) le Gabon est attaché au respect des principes du droit international et les a clairement réaffirmés depuis le début de la crise en Ukraine, (…) nous prônons le dialogue et la négociation diplomatique plutôt que l’invective et l’exclusion. (…) l’appel récent du SG de l’ONU pour l’ouverture d’une enquête sur les atrocités commises n’a même pas encore été mis en œuvre». Parmi les 58 pays ayant opté pour l’abstention, l’on compte 23 pays africains africains. 10 pays africains ont voté pour. Le Gabon figure est dans le groupe des 9 pays africains qui ont voté contre. Approché par notre consœur La Libreville, un diplomate gabonais a expliqué les raisons du vote du Gabon. «Le CDH qui est l’instrument international chargé de statuer sur les droits de l’homme n’a même pas encore été saisi sur les allégations à la base de la démarche des Etats-Unis. Ensuite, il ne faut pas oublier que la CDH a pour fondement le rejet de toute politisation, double standards et instrumentalisation. (…) le Gabon est attaché au respect des principes du droit international et les a clairement réaffirmés depuis le début de la crise en Ukraine, (…) nous prônons le dialogue et la négociation diplomatique plutôt que l’invective et l’exclusion. (…) l’appel récent du SG de l’ONU pour l’ouverture d’une enquête sur les atrocités commises n’a même pas encore été mis en œuvre».

Par Jérôme Wailifu

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