Tchad : 2éme forum national inclusif : Voici les 7 propositions de NDjelar Koumadji Mariam pour un Tchad plus efficace.

 

La présidente du parti de l’Union Nationale pour l’Alternance (UNAT), Madame Djelar Koumadji Mariam, en marge du deuxième forum national inclusif a fait des propositions pour réformer un Tchad fort.

Du constat du parti l’Union Nationale pour l’Alternance au Tchad (Unat), certaines mesures du 1er forum national inclusif ont profondément divisé les Tchadiens, mis à mal la cohésion nationale et découragé de nombreux partenaires de notre pays. « Il est temps, d’identifier dans un premier temps les acteurs qui ont pondu certaines mesures absolument impopulaires, les écarter de ce travail de recadrage et de correction, de proposer des acteurs soucieux du vivre ensemble entre les Tchadiens, épris des intérêts de cette nation et de son avenir et soucieux de l’image de ce pays dans le concert des nations », précise Ndjélar Koumadji Mariam.
La présidente salue la tenue de ce 2ème forum mais attire tout de même l’attention des parties prenantes et du comité d’organisation sur le choix des participants. « Dans l’intérêt du pays et compte tenu du nombre restreint des participants, il faut inviter des cadres qui aiment ce pays et qui existent dans tous les groupes organisés de ce pays », insiste la présidente de l’Unat, pour qui, ce rendez-vous ne doit pas servir d’une énième rencontre folklorique.
Parmi les mesures prises lors du 1er forum, le parti invite à revoir entre autres : « le serment confessionnelle, l’âge des candidats aux élections présidentielle, les suppressions de la primature et de la cour de compte, la représentativité au parlement occasionnée par un découpage administratif qui ne respecte pas la densité humaine et l’absence des règles d’équité entre les Tchadiens dans les nominations, le choix des sites devant abriter les projets de développement qui fait la part belle à certaines provinces ».

Voici l’intégralité des propositions.

1- du serment confessionnelle qui risque d’être une source de malédiction pour notre pays, pour ceux qui le font ou qui l’impose,

2- de l’âge des candidats aux élections présidentielles qui exclue les jeunes qui représentent pourtant 80% de la population,

3- de la suppression de la primature qui a occasionné une surcharge de travail à la présidence, retardant de façon inadmissible le traitement des dossiers les plus simples.

4- la suppression de la cour de compte, mettant notre pays en faux avec la réglementation régionale, le privant d’un organe indépendant et professionnel de contrôle au détriment de L’IGE qui est un devenu pour les Tchadiens un organe de règlement de compte,

5- de la représentativité au parlement occasionnée par un découpage administratif qui ne respecte pas la densité humaine dans l’octroi du nombre des élus par circonscription électorale occasionnant des frustrations aux conséquences dangereuses pour le vivre ensemble. Car un département de 10 000 habitants ne doit pas avoir le même nombre de députés qu’un département 80 000 habitants.

6- de l’absence des règles d’équité entre les Tchadiens dans les nominations par décret, arrêté ou note de service dans l’administration publique civile, sécuritaire et militaire ou depuis belle lurette certains Tchadiens ont l’impression que certaines provinces du Pays n’ont plus des cadres experimentés, compétents et loyaux pour servir aux postes de responsabilités dans les ministères, dans la police ou dans l’armée,

7- du choix des sites devant abriter les projets de développement qui fait la part belle à certaines provinces ou il y a une concentration des projets au détriment des autres, mettant en cause l’égalité des citoyens devant l’Etat.

Par Kenzo Brown

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