Niger Coup d’État : le Togo privilégie la voie du dialogue
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Alors que le suspense demeure quant à une éventuelle intervention militaire étrangère au Niger, à quelques heures de la fin de l’ultimatum donné par la Cédéao, Faure Gnassingbé appelle à un règlement pacifique de la crise.
Des pays de la Cédéao, le Nigeria en tête, se disent prêts à recourir à la force pour contraindre les militaires auteurs du coup d’État du 26 juillet à rendre le pouvoir au président Mohamed Bazoum.
Le Togo, qui a adopté une attitude de prudence depuis le début de cette crise, appelle l’organisation communautaire à un règlement pacifique. A en croire le journaliste Serge Daniel, le président togolais Faure Gnassingbé « insiste sur les vertus du dialogue ». Il est suivi dans cette logique par l’Algérie et le Tchad.
Le président togolais a beaucoup contribué à la levée des sanctions que la Cédéao et l’Uémoa avaient infligées au Mali après le second coup d’État qui avait renversé le président Ibrahim Boubacar Kéita en 2021. C’est aussi la diplomatie togolaise qui avait permis la libération des 49 soldats ivoiriens arrêtés et détenus au Mali, que Bamako avait présentés comme des mercenaires venus déstabiliser le pays. Celui qui est affectueusement surnommé « jeune doyen » par ses pairs a par ailleurs dépêché, à plusieurs reprises, son ministre des affaires étrangères auprès des autorités de transition tchadiennes.
Par Issa Abdou