France: Valérie Hayer, une candidate de l’extrême centre très mal entourée, un handicap de poids dans la zone floue du macronisme

Comment peser à l’extrême centre quand l’engagement en politique consiste à ne jamais prendre aucun risque ? On ne fait pas de vagues. Toujours tenir des propos convenus en particulier devant l’esprit moutonnier des médias qui adorent ça : Ouest France en première ligne. Il est vrai que le journal mi catho mi conservateur s’assure que les portes de l’extrême centre restent bien gardées. Les éléments de langage sont repris au mot près. Des articles survalorisent complètement une centriste parachutée, sans fond, ni convictions.
« Fille d’agriculteurs », le récit est répété à merci. Pourtant, le parcours de Valérie Hayer est plutôt « hors-sol », très éloigné du terrain, à en voir la grave méconnaissance de son équipe sur les sujets d’intérêt général. Le recrutement de son équipe parlementaire à Bruxelles comme en circonscription révèle des faiblesses en terme de compétences. Intellectuellement, son assistant parlementaire a davantage le profil d’un journaliste sportif que d’un expert maîtrisant les rouages et les circuits décisionnels européens.
Les centristes sont en général très exposés à des problématiques de ressources humaines. Une étude a montré qu’il s’agissait du centre de gravité qui a le moins confiance en la démocratie. D’où une méfiance extrême, une jalousie excessive et un incapacité à déléguer.
La Mayenne et l’Ille-et-Vilaine sont les laboratoires par excellentes des failles du macronisme, d’un volontarisme fait de demi-mesures, de méfiance réciproque, de coups bas, de non-dits et de supercheries.

La Rédaction 

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