Afrique Centrale : La ligne maritime reliant le Cameroun à la Guinée-équatoriale sera inaugurée le vendredi 26 avril 2024

 

Le moyen de transport par les eaux, fruit de la coopération entre Yaoundé et Malabo, va réduire considérablement le trafic illicite des marchandises enregistré aux frontières terrestres des deux pays voisins.

L’ambassadeur du Cameroun en Guinée-Équatoriale, Désiré Jean Claude Awono, a montré l’importance de ce projet à travers un communiqué portant sur les détails de l’évènement. « Le voyage inaugural de cette ligne maritime, par le navire M/V DONA CANDIDA de la compagnie VITECA, est prévu le vendredi 26 avril au départ de Malabo pour Douala, et le dimanche 28 avril 2024 pour le retour à Malabo à partir de Douala». Une opportunité pour les voyageurs de se mouvoir désormais sur le sol des deux États sans coup férir. Les tarifs de voyage varient de 85 000FCFA à 200 000FCFA en fonction de la bourse des passagers mais, pour ce premier voyage, les prix ont été fixés à la baisse dans le but de promouvoir cette vision future. « L’ouverture de cette ligne fluviomaritime entre les deux États, permettra notamment d’accroître le volume des échanges, de renforcer les processus d’intégration sous -régionale et de mettre à la disposition des voyageurs, un moyen de transport sécurisé et confortable », précise la note du diplomate camerounais. La Guinée-Équatoriale fournit au Cameroun les boissons et les liqueurs à vil prix ; elle reçoit de Yaoundé les denrées alimentaires vendues à des sommes exorbitantes. Cependant, les richesses obtenues de ces produits échappent aux contrôles des pays en raison du marché noir installé aux frontières et entretenu par la police et la douane. Une forte communauté camerounaise réside en Guinée-Équatoriale où elle exerce les activités commerciales et les travaux de bâtiments. Mais la cohabitation reste difficile car, Malabo expulse régulièrement de son territoire les étrangers. Une attitude peu probante de l’intégration dans la sous-région Afrique centrale. Pourtant, cette valeur qui inclut la libre circulation des biens et des personnes, pourrait renforcer l’économie des États.

Par William Omer Tchuisseu

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