Cameroun : le témoignage déchirant de Francis Ngannou sur la mort de son fils.

 

Le combattant camerounais, Francis Ngannou, s’est prononcé pour la première fois sur un sujet difficile concernant sa vie privée. Il s’agit du décès de son fils, âgé seulement de 15 mois.

À l’en croire, la mort de son fils continue de le ronger. C’est ce qu’il a fait savoir dans l’émission de l’animateur Joe Rogan, trois mois après avoir annoncé sur les réseaux sociaux le décès de son fils Kobe.

D’après lui, le décès est dû à une « sorte de malformation » qui n’avait malheureusement pu être diagnostiquée, malgré toute une batterie d’examens passés au Cameroun et en Arabie saoudite.

« Mon frère m’a appelé, il m’a dit : ‘Les choses ne vont pas bien ici, Kobe s’est évanoui, il est à l’hôpital… ‘ Je l’ai perdu pendant 3-4 minutes, et quand je l’ai eu de nouveau, il était avec une infirmière, et elle a dit ‘Il est parti’», raconte Francis Ngannou.

Cette triste nouvelle lui a été apprise alors qu’il se trouvait à Dubaï. « Tu réalises alors à quel point cet enfant, qui n’était pas là deux ans plus tôt, était devenu une part centrale de ta vie », poursuit-il.

Découvrez ci-dessous quelques extraits de son intervention.

“Tout ce qui comptait, c’était lui. Et il n’est plus là… La dernière fois que je l’ai vu, c’était en quittant le Cameroun, en entrant dans l’ascenseur.

Il était avec mon petit frère et il ne voulait pas que je parte parce qu’il était devenu mon copain, à tel point qu’il ne voulait pas que je le laisse seul… Je pouvais l’emmener partout avec moi, même s’il ne mangeait pas, il s’en fichait, tant qu’il était avec moi.

Le jour où je suis parti, il pleurait pour venir avec moi. Mais je suis parti, pensant que j’allais revenir. Je n’avais pas idée que c’était la dernière fois.

J’aurais pu revenir une dernière fois, passer une dernière journée avec lui, le serrer une dernière fois dans mes bras. Mais la vie en a décidé autrement.

Au fond de votre cœur, vous êtes brisé, vous n’avez plus rien… J’ai toujours aimé la vie, mais je me dis que si je meure, au moins je retrouverai mon fils. Je n’ai plus peur de ça. J’ai toujours envie de vivre, mais si ça arrive…”.

Par Georges Domo 

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