Cameroun : L’ancien footballeur international Landry Nguemo décède dans un accident de la circulation

 

Le drame est survenu le jeudi 27 juin 2024 à Obala, une localité proche de Yaoundé la capitale du pays.

Le dépassement maladroit d’un engin lourd roulant dans le sens contraire, a causé le face-à-face avec le véhicule dans lequel se trouvaient l’ex footballeur et son chauffeur. Les deux hommes ont trouvé la mort sur-le-champ. Parti de Dschang son village natal situé dans la région de l’Ouest Cameroun, il se rendait à Yaoundé pour prendre le vol en destination de la France où il résidait depuis des années. La disparition soudaine de Landry Nguemo suscite une vague d’émotions chez ses ex coéquipiers de l’équipe nationale de football du Cameroun. « J’ai été profondément attristé d’apprendre le décès de mon jeune frère Landry Nguemo. J’adresse mes condoléances et tout mon soutien à la famille éprouvée ainsi qu’à la grande famille sportive. Landry nous quitte très tôt », a réagi sur une tribune libre Rigobert Song Bahanag, ex capitaine des Lions Indomptables. « Bon voyage Landry. Repose en paix. Que la terre lui soit légère », a mentionné Assou Ekotto, son ex compagnon de la Tanière. A travers un communiqué, la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) s’est également exprimée sur la mort tragique de cette ancienne vedette du ballon dont l’écho fait l’actualité de la presse locale et internationale.
Landry Nguemo avait servi la Nation camerounaise sous le maillot des Lions Indomptables de 2006 à 2014. L’ancien milieu de terrain avait aussi évolué dans les Clubs européens notamment Girondins de Bordeaux et l’AS Nancy. Son départ à l’âge de 38 ans laisse un vide dans sa famille biologique, auprès de ses fans et de ses anciens camarades de la pelouse verte.
Alors que sa dépouille est gardée à la morgue d’Efok, une zone rurale non loin du lieu de l’accident, le conducteur de camion, auteur du crime, est porté disparu. Après avoir dressé un rapport contre lui, la gendarmerie est à sa recherche pour le présenter devant les tribunaux.

Par William Omer Tchuisseu

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