Côte d’Ivoire: Législatives 2021 : dépôts des candidatures démarrés ce lundi

Les élections législatives du 6 mars prochain en Côte d’Ivoire se préparent sur de bonnes bases.

En effet, conformément à un récent communiqué officiel de la Commission électorale indépendante (Cei), les dépôts des dossiers de candidatures ont débuté ce lundi 4 janvier 2021.

« Le président de la Cei porte à la connaissance de la communauté nationale que les candidatures à l’élection des députés à l’Assemblée nationale du 06 mars 2021, seront reçues dans la période allant du 04 janvier 2021 au 20 janvier 2021 inclus », explique la note qui s’appuie sur les articles 70 à 80 du Code Électoral.

Cette note de la Cei rappelle les conditions de candidature, à savoir «être âgé(e) de 25 ans au moins ; être Ivoirien(ne) de naissance ou avoir été naturalisé(e)) depuis plus de dix ans ; être inscrit(e) sur la liste électorale et n’avoir jamais renoncé à la nationalité ivoirienne et avoir résidé de façon continue en Côte d’Ivoire pendant les cinq années précédant le 06 mars 2021 ».

Le dossier de candidature doit comprendre une déclaration personnelle de candidature ; un extrait de l’acte de naissance ou du jugement supplétif ; un certificat de nationalité ivoirienne ; une déclaration sur l’honneur de non-renonciation à la nationalité ivoirienne. Il lui est également exigé un extrait de casier judiciaire ; un certificat de résidence ; une attestation de régularité fiscale ; une copie du reçu de cautionnement de cent mille francs (100 000 FCfa) délivré par le trésor et une déclaration sur l’honneur du candidat suppléant.

Le communiqué précise que ces différentes pièces doivent être établies moins de trois mois avant la date de clôture des candidatures. En outre, elles doivent être accompagnées d’une lettre d’investiture du parti qui parraine la candidature ; un spécimen du symbole, du sigle et de la couleur choisis ; deux photos noir et blanc ; une demande de mise à disponibilité pour le futur candidat membre du Conseil constitutionnel, de la Cour de cassation, du Conseil d’État et de la Cour des comptes. Idem pour les magistrats, les membres du corps préfectoral, les comptables publics, ainsi que les présidents et directeurs d’établissements ou d’entreprises à participation financière publique, les militaires et assimilés…

Selon les règlements en vigueur, « les partis ou groupements politiques sont tenus de présenter un minimum de 30 % de candidatures féminines en rapport avec le nombre total de circonscriptions comportant au moins un siège. En outre, pour les circonscriptions de plus de deux sièges, toute liste doit comporter au moins 30 % de candidatures féminines », a tenu à préciser le communiqué de la Cei.

Par Ousmane Diallo

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