Europe : Arts visuels:  Le Rouge et le Noir en visite dans la Grande Rue des Stuarts avec le photographe Patrice Fina

La ville de Dol-de-Bretagne est fièrement campée sur la falaise de l’ancien rivage de la baie du Mont￾Saint-Michel, dont elle est séparée aujourd’hui par un marais verdoyant. La cathédrale résume à elle seule la destinée de la cité doloise, indique le réseau français des petites cités de caractère.

La Grande Rue des Stuarts constitue l’artère principale de la ville ponctuée de places et bordée de maisons à porches et à piliers, célébrées par Stendhal et Victor Hugo. Aujourd’hui, ce cœur de ville
historique ancien et dynamique avec sa centaine de commerces, sait allier passé et présent. Ici, culture, nature et patrimoine, mais aussi gastronomie, s’associent pour proposer aux visiteurs le meilleur des séjours.

La fondation culturelle Théophile Lognoné (« Toujours rechercher l’innovation ») entend œuvrer au
renouvellement du champ des « borders studies ». Elle a récompensé le photographe Patrice Fina comme Jeune Talent Stuart(ist) pour son interprétation visuelle du Rouge et le Noir de Stendhal en visite dans la Grande Rue des Stuarts.

Plusieurs phénomènes admirables sont reconnus en baie du Mont-Saint-Michel : un paysage maritime magnifique, des marées détenant le record de France avec 14 m d’amplitude, un patchwork de polders, des alignements mytilicoles, un joyau architectural mythique se reflétant sur l’immensité iodée.

Stendhal de passage à Dol-de-Bretagne sur sa route vers la Normandie a certainement traversé un temps pluvieux. C’est donc un parapluie rouge en contraste avec le noir que le photographe Patrice Fina a voulu magnifier.

Quel est le message du Rouge et le Noir ? Une des interprétations du titre est liée aux jeux de hasard, où l’on peut miser sur le rouge ou sur le noir ; la destinée serait alors un jeu de hasard où l’on peut
tomber sur une bonne ou une mauvaise carte.

Bienvenue dans le dialogue des sens. Le Rose et le Vert est un texte beaucoup plus secret de Stendhal. Ce récit posthume (écrit en 1837) offre le magnifique portrait d’une femme libre, Mina Wanghen, dans l’impossibilité de mener à bien une passion dans le but d’atteindre la perfection.

Patrice Fina est un photographe camerounais de Yaoundé, future Tel Aviv de l’Afrique. Originaire de la région de l’extrême-nord, il a été identifié comme Jeune Talent Stuart(ist) par la fondation culturelle Théophile Lognoné (« Toujours rechercher l’innovation ») qui œuvre dans le champ des « borders studies ».
Suivre ses travaux sur sa page Instagram : https://www.instagram.com/patricefina_photography_/

La Rédaction

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