Gabon : Ali Bongo dissout le ministère des Travaux Public et vire Bounda Balondzi du gouvernement..

Grosse colère au palais présidentiel gabonais ce 12 septembre. En colère face à l’état actuel des routes et voiries urbaines du Gabon, Ali Bongo a décidé de réagir en dissolvant le ministère des Travaux publics. C’est le sens de la déclaration lue à la télévision publique ce lundi soir par la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda. Un chamboulement aux allures de réveil pour Ali Bongo dont l’action politique tarde toujours depuis 2009 à être visible des populations gabonaises.

Armel Bounda Balonzi vient d’être remercié correctement par Ali Bongo Ondimba qui vient de l’éjecter du gouvernement gabonais. La suppression de son ministère a été annoncée ce lundi par la Première ministre qui a annoncé la teneur d’un décret présidentiel y afférent. C’est indéniable, le Gabon accuse un retard important en ce qui concerne le domaine routier. Ce constat est d’autant plus vrai, puisque le pays est à la peine depuis plusieurs années. Et ce n’est un secret pour personne, les routes du Gabon laissent à désirer.

Compte tenu des récriminations des populations concernant la forte dégradation des voiries urbaines de notre pays, Ali Bongo les a soudainement entendu au point d’exprimer sa colère face aux lenteurs constamment observées et dénoncées dans la réhabilitation du réseau routier national malgré les fortes sommes engagées. Ainsi en souverain, Ali Bongo a décidé de dissoudre le ministère des Travaux publics, de l’équipement et des infrastructures.

« Par décret du président de la République, chef de l’Etat, en date de ce jour, le ministère des Travaux publics de l’Equipement et des Infrastructures est-il dissout. Par conséquent, il est créé, au sein de la Primature, un département en charge des Travaux publics, de l’Equipement et des Infrastructures. Le personnel du ministère dissout est mis à la disposition de la Primature », a fait savoir dans son communiqué le chef du gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda.

Cette décision soudaine proviendrait de la récente descente sur le terrain d’Ali Bongo après plusieurs mois de convalescence. Celle-ci lui a permis de tâter le terrain et d’avoir une idée claire de l’état des routes. En somme, depuis des lustres les routes gabonaises, notamment celles qui mènent dans l’arrière-pays sont dans un état déplorable. Cette triste réalité touche les quatre coins du pays. À tel point que la province de l’Estuaire qui est pourtant le cœur de l’administration gabonaise se trouve touchée. Bien dommage au regard des sommes colossales dégagées par l’État pour la construction et la réhabilitation du tronçon routier.

Par Jérôme Wailifu

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