Gabon: Le député Guy François Mounguengui retrouvé pendu dans sa salle de bains à Owendo

 

L’ancien journaliste et député, Guy François Mounguengui Koumba, a été retrouvé ce jour 20 Mai dans après-midi mort à son domicile. Selon toute vraisemblance, il se serait suicidé dans sa baignoire. Un décès qui suscite autant de questions que d’intrigues. Il aurait été aperçu ce mercredi à l’Assemblée nationale avant d’être retrouvé en fin d’après-midi à son domicile.

Guy François Mounguengui Koumba, puisqu’il s’agit de lui, était avant tout une figure de proue de la presse gabonaise. Ancien présentateur du principal journal télévisé de la défunte Radio télévision gabonaise (RTG), il était homme politique depuis plus de dix ans avant sa mort cet après-midi dans l’une de ses concessions.

La nouvelle de sa mort fait le tour des réseaux sociaux depuis hier soir au Gabon. Guy François Mounguengui Koumba est mort ! Retrouvé pendu dans une baignoire d’une maison que les premiers témoignages décrivent comme étant une de ses plus anciennes, située derrière l’Université des sciences de la santé d’Owendo (USS).

Connu pour sa lucidité et son caractère plus que trempé, les conditions dans lesquelles ce communicateur qui a fait ses classes sous l’aile tutélaire de l’ancien Premier ministre d’Omar Bongo, Jean François Ntoutoume Emane devenu opposant, alimentent suspicions et commentaires.

En effet, pour une mort qui se présente à première vue comme une pendaison, laisse beaucoup trop d’indices incohérents qui renforcent le doute. De la nature du type de corde qu’il aurait utilisé, à la position du corps dont les pieds touchent le sol (du moins la baignoire), en passant par la boue contenue dans ses mains. Il est à se demander s’il ne serait pas agit d’un assassinat mal maquillé.

En attendant que les officiels prennent leurs responsabilités et diligentent certainement une enquête, l’Assemblée nationale, et mieux, la treizième législature à laquelle il appartenait aussi, a des inquiétudes à se faire. Il y’a quelques mois, ce fut un de ses collègues député qui s’écroula en plein jogging un matin. Et dire que toutes ces pertes impromptues obligent le gouvernement à réorganiser des élections partielles dans les sièges laissés vacants. Vivement que toute la lumière soit faite sur cette énième mort suspecte qui trop souvent, ne livre jamais de conclusions.

Par Jérôme wailifu

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