Gabon : Le ministre des Affaires étrangères Michaël Moussa Adamo est mort brutalement ce vendredi à l’âge de 62 ans.

La mort vient de frapper le gouvernement gabonais. Ce vendredi matin alors qu’il prenait part au second conseil des ministres de l’année convoqué par Ali Bongo à Libreville, Michaël Moussa Adamo (62 ans), a été frappé d’un malaise. Transporté dans une unité de soins militaires, le décès du ministre gabonais des Affaires étrangères a été confirmé à 12h12, selon un communiqué du gouvernement.

Alors qu’il revenait d’un séjour en Guinée équatoriale et que le syndicat de son ministère l’accusait dernièrement d’avoir agressé verbalement un des leurs, le ministre Michaël Moussa Adamo s’est éteint ce 20 janvier à Libreville. Selon un communiqué lu par le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nzé, l’ancien ministre des Affaires étrangères est mort d’un malaise cardiaque.

Un diplomate chevronné

« J’ai la profonde douleur de vous annoncer que notre pays est en deuil. En date du 20 janvier 2023, le Ministre des Affaires Étrangères Monsieur Michaël Moussa Adamo a été victime d’un malaise cardiaque », a indiqué Alain-Claude Bilie-By-Nzé. « Rapidement pris en charge par les équipes médicales, il a été conduit par véhicule médicalisé à l’hôpital des instructions des armées Omar Bongo Ondimba », poursuit le Premier ministre.
Avant de conclure : « Admis en soins intensifs et malgré, les efforts des spécialistes, le décès a été constaté à 12h12 ce jour. Le Gouvernement présente toutes ses condoléances et sa profonde compassion à la famille si durement éprouvée ». Une immense perte qui aura ébranler le conclave gouvernemental qui se tenait autour d’Ali Bongo.
Michaël Moussa Adamo est né le 10 janvier 1961 à Makokou (Ogooué-Ivindo). Il a commencé sa carrière en tant que journaliste en 1981 sur la 2e chaine de télévision publique gabonaise. Avant de débuter une carrière diplomatique notamment à l’ambassade du Gabon aux Etats-Unis. Puis gouvernementale en occupant outre le portefeuille des Affaires étrangères celui de la Défense nationale.

Par Jérôme Wailifu