Monde : Nouvelles mobilités aériennes urbaines (UAM) électriques : quelles expérimentations dans le pays de Redon ?

Redon Agglomération fait partie des 500 premières collectivités labellisées Terre de Jeux 2024 par le comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Objectif : faire du territoire une base arrière des Jeux et accueillir des délégations françaises et étrangères qui souhaiteraient venir s’entraîner durant l’Olympiade 2020-2024.
Si le rayonnement des Jeux Olympiques de Londres a profité à Dinard comme base arrière sur la côte d’Emeraude en 2012, le pays de Redon peut pleinement s’inspirer de recommandations qui figurent dans un rapport intitulé : « Paris 2024 : just deliver the Games ».
On ne dira jamais assez l’effet majeur et transformateur d’un tel événement sur l’image qu’un pays projette vers le monde, mais aussi sur l’image qu’un territoire industriel peut construire de lui-même
Marcel Quercia, inventeur du briquet à gaz et de la saga Flaminaire à Redon, a aussi fondé l’aérodrome de la ville. Il en était le premier président. D’origine italienne, son père, Janvier Quercia était le descendant de Jacomo de la Quercia, professeur de Michel-Ange.
Mobilité, tourisme et attractivité seront les clés du succès des Jeux Olympiques en 2024 qui feront la fierté de notre pays.
Il y a quelques semaines avait ainsi lieu à Pontoise (Ile-de-France) l’inauguration du premier Vertiport intégré, épicentre de nouvelles mobilités aériennes durables. Les démarches administratives sont en cours pour implanter cinq vertiports à horizon 2024 en Ile-de-France. Dans le domaine médical, les groupes Aéroports de Paris et RATP travaillent avec l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) pour évaluer l’usage d’aéronefs légers au service de trois besoins de transports : le transport de matériel biologique, de blessés légers ou de médecins spécialisés.
Ces mobilités d’avenir sont-elles expérimentables dans le pays de Redon ? Grâce à son aérodrome, pôle historique autour des nouvelles mobilités aériennes, il est possible de regrouper une trentaine d’acteurs industriels, académiques ou réglementaires pour répondre à l’ensemble des enjeux à venir : aéronefs, opérations, infrastructures, gestion de l’espace aérien, acceptabilité.
Voici quelques nouvelles que nous pouvons utiliser. Maintenant, architectes, ingénieurs et étudiants en mobilité de demain : commencez à expérimenter.

Par Kevin LOGNONÉ

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