Monde: NTIC: Google Chrome sur Android : pourquoi le navigateur consomme-t-il autant de RAM ?

 

Chrome sur Android va consommer encore plus de mémoire RAM que d’habitude. Google déploie en effet un nouveau système de sécurité pour vous protéger des pirates sur tous les smartphones Android compatibles.

Il y a un peu plus d’un an, Google a ajouté à Chrome 67 une sécurité supplémentaire permettant de protéger le navigateur contre les pirates suite à la découverte des fameuses failles Spectre et Meltdown. Cette nouvelle couche de sécurité changeait diamétralement le fonctionnement du navigateur.

Depuis, Chrome n’exécute plus dans un même processus des contenus issus de sites différents. Un pirate n’est donc plus en mesure de lire tous les codes (les iframe ou les pop-up par exemple) lorsque vous décidez d’ouvrir un site. Cette nouvelle protection, baptisé Site Isolation, s’accompagnait d’une augmentation de la consommation de RAM de 10 à 13% sur Windows, Mac, Linux et Chrome OS.

Cette nouveauté débarque maintenant sur la version Android de Google Chrome, rapportent nos confrères de Engadget. Après des mois de développement, la firme de Mountain View est en effet parvenu à porter Site Isolation sur la version mobile de Chrome.

Afin d’éviter que Chrome ne consomme trop de mémoire vive sur votre smartphone Android, Google a décidé de limiter l’utilisation de Site Isolation aux sites sensibles. Il s’agit de sites qui sont susceptibles de vous demander votre mot de passe, comme PayPal, Facebook ou Twitter. A terme, cette sécurité sera néanmoins utilisée avec tous les sites.

De plus, Site Isolation ne fonctionnera que sur les smartphones disposant d’une quantité de mémoire vive de 2 Go au minimum. La protection sera donc activée sur la plupart des smartphones du marché.

Malgré ces précautions, Google table sur une augmentation de la consommation de RAM de 3 % à 5 % sur Android. Chrome 77 est actuellement en cours de déploiement. Que pensez-vous de cette nouveauté ? On attend votre avis dans les commentaires.

Par Frédéric Konaté.

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