Sénégal : Ousmane Sonko : « La France n’est pas responsable des détournements du denier public »

Ousmane Sonko, nommé officiellement Premier ministre depuis quelques jours, n’a pas sa langue dans sa poche quand il s’agit d’exprimer le fond de sa pensée.

Il s’est notamment prononcé sur le détournement du denier public. Selon l’homme politique, il serait inique d’attribuer toute la souffrance des Africains à la France.

En revanche, il serait juste de pointer du doigt l’incapacité des dirigeants qui s’évertuent à demeurer dans « l’incompétence ».

« La France n’est pas responsable du clientélisme et du détournement du denier public, de l’incompétence de nos leaders, incapables d’identifier nos priorités.

Elle n’est pas responsable du braquage de nos ressources même si elle en bénéficie très largement.

Tout ça, c’est la responsabilité de nos dirigeants incompétents, incapables et qui ne sont pas des patriotes », a déclaré Ousmane Sonko.

Une déclaration qui fait l’unanimité auprès des internautes
« Vraiment, je suis content pour cette déclaration qui prouve la maturité de la nouvelle génération, mais certains leaders et jeunes ivoiriens doivent aussi entendre ce beau discours, car pour eux, tout est la faute de la France, vraiment merci ».

« Exactement monsieur le Premier ministre. C’est comme si vous étiez en moi. Merci le Sénégal et merci Sonko. Voilà les leaders dont l’Afrique a besoin. Le Sénégal avancera toujours ».

« C’est vrai, puisque chacun est l’image de sa société. Pour d’autres, ils préfèrent les leaders qui collaborent avec l’impérialisme pour se faire croire des compétences, d’autres préfèrent indexer, quant à d’autres bienvenus au pouvoir, ont un langage salutaire au début. C’est la fin de la chasse qui est intéressante ».

« Merci là-bas monsieur le Premier ministre, les gens de l’autre côté là doivent aller à l’école encore comme ça, ils comprendront comme vous ».

« Quelqu’un qui a compris le sens de la responsabilité. Je savais que ce gars était sérieux. Le vrai panafricain et le premier de notre génération », peut-on lire parmi les réactions.

Par Cherif Keita 

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