Tchad : Adjim Banyo Martial un jeune réalisateur qui met l’Afrique en haut de l’affiche.

 

Acteur et réalisateur tchadien, Adjim Banyo Martial est une référence de l’industrie cinématographique tchadienne et africaine. Il milite depuis plusieurs décennies pour imposer le cinéma tchadien sur le petit écran. Auteur d’œuvres à succès, il a une ambition de créer un centre de formation au Tchad pour partager sa passion.

Coiffé d’une éternelle casquette, Adjim Banyo Martial est une figure majeure du cinéma tchadien. Le cinéaste et acteur tchadien veut rendre au septième art du continent ses lettres de noblesse.

Un artiste dans l’âme

C’est dans ce difficile contexte que Adjim Banyo Martial a pu donner naissance à des œuvres cinématographiques atemporelles. Après des études supérieures, il débute comme stagiaire et assistant sur une série de documentaires puis il travaille comme premier assistant-réalisateur sur plusieurs films

En 2018 il passe derrière la caméra et réalise « Deneram la mariée malheureuse  » un court métrage qui obtient en 2019 le prix au Festival international des courts métrages d’Afrique centrale (FESTICINE) en même année il reçoit un autre prix spécial au festival fespaco au Burkina Faso une compétition conjointe organisée par L’organisation internationale de la Francophonie (OIF) .

respecté par ses pairs en au Tchad et même dans le monde, Adjim Banyo Martial est un modèle pour les jeunes cinéastes africains avides de réussite. Considéré comme l’un des dépositaire d’une culture cinématographique riche et variée .

Auteur de plusieurs films longs et courts métrages, le jeune réalisateur a réussi à inscrire son nom dans le panthéon des acteurs de renom tchadien .

Au coeur de ce réseau de réalisateurs qui se meuvent pour faire évoluer les standards, il y a Adjim Banyo Martial, un jeune talentueux qui a décidé de prendre les choses en main. Il ne bénéficie peut-être pas de la même notoriété que les acteurs de “Hollywood” aux Etats Unis ou de “Nollywood” au Nigéria, pourtant il va falloir compter avec ce féru si l’on souhaite rattraper les pays comme la Côte d’Ivoire ou le Sénégal. Lorsqu’il fait son entrée en 2018 avec son premier court métrage dénommé : “ Deneram la mariée malheureuse ”, il déclare vouloir redonné au cinéma tchadien ses lettres de noblesse. Il met alors en place sa propre maison de production nommée thermofiilm 235 . Le jeune pense que le premier problème auquel le cinéma fait face, c’est le pouvoir d’achat qui limite l’accès des jeunes. Il met alors en place sa propre maison de production qui va faire naître plusieurs métrages .

Adjim Banyo Martial est reconnu comme l’un des seuls cinéastes qui a réussi à allier la technologie aux meilleurs acteurs du pays, et cela se vérifie à travers le film “la patrie d’abord” qu’il vient fraîchement de mettre sur le marché.

Par Kenzo Brown

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