Tchad : Drame à Garom : Un homme blesse sa fiancée par balle après une dispute
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Le village de Garom, situé dans la sous-préfecture de Sandana, département de Bragoto, a été le théâtre d’un acte de violence alarmant ce dimanche 12 janvier 2025. Un homme, en conflit avec sa fiancée, a ouvert le feu sur elle à l’aide d’un pistolet artisanal avant de prendre la fuite.
Les circonstances du drame
D’après ses propres déclarations, l’auteur affirme avoir dépensé 37 000 F CFA pour sa fiancée durant les fêtes de fin d’année, une somme investie en cadeaux et célébrations. La jeune femme lui aurait témoigné sa gratitude en l’honorant d’un repas le lendemain de son passage chez elle.
Cependant, le 12 janvier, les tensions ont éclaté lorsqu’elle s’est présentée avec des amies dans un lieu de consommation d’alcool où il se trouvait en compagnie de ses amis. Après un échange verbal qu’il a qualifié d’« irrespectueux », il a quitté les lieux pour s’armer d’un pistolet artisanal, avec lequel il est revenu pour tirer sur elle. Il a ensuite fui pour se réfugier chez le chef du village, avouant ne pas connaître l’état de santé de sa fiancée.
Une victime prise en charge
Blessée, la victime a été transférée d’urgence à l’hôpital de Bedaya, dans la région du Mandoul, où elle reçoit des soins. Les autorités locales n’ont pas encore communiqué de détails sur son état de santé.
L’auteur entre les mains de la justice
L’agresseur a été rapidement interpellé et déféré au parquet de Sarh, dans le Moyen-Chari, où il devra répondre de ses actes. Ce drame met en lumière l’utilisation préoccupante d’armes artisanales dans les zones rurales et la persistance des violences faites aux femmes.
Réactions et appels à l’action
Les habitants de Garom et les organisations locales appellent à des actions immédiates pour lutter contre ces violences, notamment en renforçant la sensibilisation et en réglementant la fabrication et la possession d’armes artisanales.
Cette tragédie illustre une fois de plus la nécessité d’une réponse ferme pour protéger les femmes et prévenir de tels actes dans les communautés.
Par Mbaikoula Philippe