Tchad : festival Talou Nalabou 1ere édition : Des journalistes outillés sur les méthodes de la couverture et la presse de la danse

Le festival Talou nalabo, première édition ouverte le vendredi 20 Mai ,n’est pas entrain de sourire uniquement aux acteurs de la danse. Cet événement qui célèbre la danse nationale et internationale a accordé du crédit aux professionnels des médias ce samedi 21 mai dernier, à qui il a offert une formation sur la méthode de la couverture de la danse.

Parti d’un constat selon lequel, la danse au Tchad est en manque de journalistes, l’idée que revêt cette formation est d’aiguillonnerr ceux-ci à se spécialiser dans ce domaine. Les journalistes s’intéressent beaucoup plus à la musique qu’à la danse. Pour les hommes de médias, ce problème est beaucoup plus lié aux lignes éditoriales de chaque organe.

Le porteur du projet Ahmed Taïgué dit : « Cette formation, c’est pour vous dire qu’on a besoin de vous pour la visibilité de nos activités ».

Ils sont au total plus d’une dixaine de journalistes, venus de différents organes à bénéficier de cette formation. Pendant une journée, ils ont été outillés sur entre autres les concepts clés de la danse, l’utilité d’un journaliste culturel et les dispositions à prendre pour bien couvrir un festival

La formation a été donnée par Ndira Ndiaye une journaliste de la radio RFI

« Ce n’est pas sorcier pour un journaliste qui veut se spécialiser dans la danse . Comme dans tous les domaines, il suffit de s’adonner et de se dire vouloir, c’est pouvoir», a livré Ndira Ndiaye

Du côté des formés ils ont donné l’impression des gens sortis aguerris de cette formation et pour la plupart d’entre eux, l’envie de se spécialiser dans ledit domaine est plus grande.

« Je n’ai aucun prestige mais la providence a voulu que c’est moi qui sois invité à cette formation ; je ne peux que remercier en général celui qui m’a invité et en particulier Ricardo d’avoir pensé à nous les journalistes tchadiens Après cette formation j’avoue que je suis très motivée à me faire très bientôt remarquée dans la danse . Aussi faudrait que les formations de ce genre soient multipliés pour nous permettre d’extrapoler nos cultures nos arts, a laissé entendre Sabine

Le festival Talou Nalabou se poursuit jusqu’à le 30 Mai.

Par Kenzo Brown

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