Tchad : L’association communautaire pour le développement et la communauté exige par un communiqué la libération de Me Max LOALNGAR et ses cinq autres compagnons.

Par un communiqué signé le 25 mai 2022, L’ASSOCIATION COMMUNAUTAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT et LA COMMUNAUTÉ DAY exige par un communiqué la libération de Me Max LOALNGAR et ses cinq autres compagnons arrêtés

L’Association Communautaire pour le Développement (ACD) et la communauté Day de l’intérieur et de la diaspora, fidèles à leurs idéaux, estiment que la transition en cours au Tchad actuellement ressemble selon les propres termes du communiqué à <<Un vieux véhicule en piteux état,roulant sur une route sinueuse, dangereusement accidentée et mal aménagée, dont la conduite nécessite une approche intelligente éprise de tact dans le maniement du volant pour arriver à bon port. Un tel challenge ne saurait nullement, en effet, rimer avec la brutalité, la mauvaise foi et la malveillance d’un conducteur mal avisé et/ou peu expérimenté>>.

Ils estiment que l’enlèvement suivi de la déportation à la cavalière à issue incertaine, de Me Max LOALNGAR et ses cinq compagnons de lutte à Moussoro, pourrait augurer une période de troubles et d’instabilité au Tchad pour une période transitoire déjà très fragile et mise à mal à tous égards,si le gouvernement n’y pré garde.

Par le même communiqué, L’Association Communautaire pour le Développement (ACD) se joint à toutes les corporations de la société civile nationale pour :

*Exiger du Conseil Militaire de Transition (CMT) et du Gouvernement de Transition, la libération sans délai et sans condition de Me Max LOALNGAR et ses compagnons de lutte injustement capturés,en dehors de toute légalité,et déportés à Moussoro ;
*Exprimer, pathétiquement, leur indignation et leur désapprobation face au mutisme béat et éhonté de la Représentation de l’Union Africaine (UA), de la Représentation de la FIDH auprès de la CEMAC, de la CNDH, des chancelleries et des Ambassades accrédité mes au Tchad ;
*Réclamer le retour sain et sauf des prisonniers dans leurs familles respectives à Ndjamena et d’imputer la responsabilité au CMT et à son Gouvernement pour tout ce qui leur adviendra ;

* Demander à tous ses membres de l’intérieur et de la diaspora de rester alertés vigilants et mobilisés pour toutes fins utiles à la juste cause.

Il faut rappeler que Me Max LOALNGAR et ses cinq 5 compagnons ont été enlevés plusieurs heures après la marche pacifique de la Coordination des Associations Citoyennes WAKIT TAMA, légalement autorisée par le Gouvernement de Transition, à la date du 14 mai 2022 à Ndjamena. Une marche qui conformément à un itinéraire bien défini est supposé être normalement être encadrée par la force publique.

Par Kenzo Brown

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