Tchad : Le parti « Les transformateurs » met en garde tout individu qui sème le trouble au sein de leur formation politique

Les jeunes se réclamant du parti « Les transformateurs », accompagnés par M. RINGONE Léopold ont été reçus en audience il y a de cela deux jour par le PCMT Mahamat Idriss Deby. Ils sont venus faire part de leur intention de soutenir la transition en cours.
Très surpris de la visite, le parti « Les transformateurs », par le biais de leur porte-parole Ray’s Kim met en garde tout individu qui sème ou qui aurait l’intention de semer de trouble au sein de leur formation politique.
«  La position des transformateurs est connue de tous. Nous ne sont pas des extrémistes et nous sommes partant pour un dialogue mais un dialogue sérieux. Nous ne voulons pas assisté à une mise en scène qui n’aboutira à rien. Nous savons déjà qu’en 1993, il y’avait eu ces assises qui ont eu des résolutions très fortes mais qui n’ont pas été appliquées. Pour cette fois-ci, on décide d’aller à un dialogue mais quand on dit dialogue, c’est deux personnes qui ne s’entendent pas et qui s’assoient pour se parler, se dire les vérités, pour pouvoir changer leur position, leur comportement, demander pardon pour pouvoir continuer.»
Pour le porte-parole des transformateurs, si les membres du CMT avec à leur tête le président Mahamat Idriss Deby se disent sérieux et sincère, ils doivent commencer par la révision de la charte en limitant le délai de la transition à 18 mois non renouvelable, et manifester leur volonté de ne pas se présenter à l’élection présidentielle à venir.
« On dit dialogue national inclusif. Notre position est claire. Nous demandons au PCMT de faire la révision de la charte en respectant le délai de la transition qui est de 18 mois non renouvelassions et son intention de ne pas se présenter à l’élection présidentielle à venir. Mais personne ne veut entendre ce mot là (révision) »
Le porte-parole des transformateurs, rappelle que jusqu’à présent, le dialogue national inclusif dont on parle, n’a aucune base juridique.

Par Louis DORSOUMA (Stagiaire)