Tchad : Une campagne exemplaire pilotée par le sous-préfet de Bohobé Doumhassem Gédéon pour la paix et la cohésion sociale est achevée.
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La sous-préfecture de Bohobé, dans le département du Lac-Iro, vient de clore une vaste campagne de sensibilisation à la paix, au vivre-ensemble et à la sécurité communautaire. Ce projet, mené avec rigueur et vision par le sous-préfet Doumhassem Gédéon, s’est étendu du 20 mai au 25 juin 2025 et a touché plus de 1 500 habitants à travers villages, ferricks et cantons.
Un leadership de proximité au cœur de l’action publique
Figure de terrain et homme de dialogue, Doumhassem Gédéon a su mobiliser les populations autour d’un objectif commun : préserver la paix dans une sous-préfecture fragilisée par les tensions intercommunautaires, notamment entre éleveurs et agriculteurs. Avec pour devise « Ensemble pour une Bohobé unie et apaisée », il a instauré une approche participative et inclusive, saluée tant par les autorités traditionnelles que par la société civile.
« Il ne suffit pas de réprimer les conflits, il faut en comprendre les racines pour construire une paix durable », a-t-il déclaré à la clôture de la campagne à Dangajoulou, village symbole de dialogue et de réconciliation.
Des actions concrètes, des résultats immédiats
Au-delà des discours, le sous-préfet a initié plusieurs mesures pratiques et courageuses :
L’interdiction du pâturage non encadré, surtout la nuit, pour limiter les dommages sur les cultures.
La réparation obligatoire des champs détruits après constat officiel par les comités locaux.
L’interdiction formelle d’installer des pièges dans les zones agricoles ou de bloquer les couloirs de transhumance.
La protection des enfants : aucun mineur ne doit servir de gardien de troupeau.
La suspension immédiate des agents bénévoles accusés d’abuser de leur position pour escroquer les citoyens.
Ces décisions traduisent la volonté du sous-préfet de rétablir la confiance entre citoyens et administration, et de faire de Bohobé une référence en matière de gouvernance locale responsable.
Une pédagogie citoyenne et un appel à la vigilance
Lors de ses déplacements sur le terrain, Doumhassem Gédéon n’a cessé de rappeler aux populations l’importance de coopérer avec les forces de sécurité, notamment pour lutter contre le vol de bétail. « Les malfaiteurs ne viennent pas de très loin. Ce sont parfois des proches ou des complices internes. La vigilance collective est notre meilleure arme », a-t-il martelé.
Il a également mis l’accent sur la participation au Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-3), outil indispensable à une meilleure planification des politiques publiques locales.
Un climat de confiance et d’adhésion populaire
Le climat fraternel observé lors de la cérémonie de clôture témoigne du soutien massif dont bénéficie le sous-préfet auprès des habitants. La population, les chefs traditionnels, les représentants des jeunes et des femmes lui ont unanimement adressé leurs félicitations et ont salué un leadership transformateur, basé sur l’écoute, l’action et la transparence.
Moment fort de la journée : la célébration spontanée de son anniversaire, au cours de laquelle des bénédictions et vœux ont été prononcés en son honneur. Un geste symbolique de reconnaissance qui souligne l’impact humain de son engagement.
Un appui institutionnel précieux
La réussite de cette campagne doit aussi beaucoup au soutien du Préfet du Lac-Iro, le Colonel Brahim Bakit Hangar, et du Délégué Général du Gouvernement, M. Abderamane Ahmat Bargou, que le sous-préfet a vivement remerciés pour leur appui constant et leur disponibilité.
Bohobé trace une voie vers la paix locale durable
Grâce à une stratégie de terrain, des mesures concrètes et un engagement sans relâche du sous-préfet Doumhassem Gédéon, Bohobé devient un exemple de gouvernance locale proactive en faveur de la cohésion sociale. Une dynamique à encourager, à renforcer et à reproduire dans d’autres zones sensibles du pays.
Par Kenzo Brown