Tchad: Coupe du Tchad de slam 7éme édition : Les couleurs de l’événement annoncées par les organisateurs.

Face aux hommes de médias, à l’institut Français du Tchad ce jeudi 16 février les organisateurs de la coupe du Tchad de slam ont annoncé les couleurs de onzième édition de cet événement culturel, qui regroupe des slameurs avec ceux de plusieurs autres pays, dans le but de promouvoir cet art qui, jusque-là, est presque sans soutien au Tchad
axée sur le thème “conflit agriculteur-éleveur”. Selon le président du Comité d’organisation, Clément Ngaryadjia, alias XENOPI  ce thème permet aux slameurs d’amener la population tchadienne à la réflexion et au dialogue face aux récurrents conflits agriculteurs-éleveurs qui endeuillent les familles.
La compétition aura lieu le 18 février 2023 à l’IFT. Prélude à cet évènement, un atelier de formation des formateurs en écriture slam a été organisé au profit de 10 slameurs qui seront en compétition. Les candidats  sont issus des différentes provinces du Tchad dont trois de la ville de N’Djaména. Selon le formateur Karim Fedall alias Acetone, cet atelier permettra aux futurs formateurs en écriture slam d’enseigner les techniques et les principes de l’écriture slam aux groupes de jeunes, talents de la scène Slam et principaux vecteurs du projet ‟TchadCast”, porteur de cette 7ème édition.

Selon XENOPI « l’objectif de ce festival, c’est pour un peu montrer aux gens qu’on existe. Prouver aux gens que le slam n’est pas forcément quelque chose qu’on peut laisser de côté, parce que grâce au slam aujourd’hui, on peut réconcilier et beaucoup d’autres choses… Il y a certains mots ou revendications qui passent plus facilement dans la poésie que le direct. Donc nous, c’est devenu aujourd’hui notre arme de combat ; grâce à ça, on essaie d’éduquer ».

À noter que l’un des grands invités de cette 11éme édition de la coupe du Tchad de Slam n’est autre que le célèbre slameur français Acetone

Initié par le slameur Croquemort ,la 7éme édition est organisée conjointement par collectif “Silence ça slame”, et l’Association Tchad Plus.

Par Kenzo Brown