Cameroun: Vers une augmentation des prix des produits brassicoles

 

La volonté du syndicat national des débits de boissons en rapport à l’ajustement des valeurs aux comptoirs, va à l’encontre des mesures gouvernementales. Une rivalité entre les deux parties ?

La rareté des produis brassicoles dans les lieux d’ambiance serait une stratégie pour les promoteurs des débits de boissons, de manifester leur mécontentement contre le gouvernement. En effet, les détenteurs des cabarets et ventes à emporter projettent d’augmenter le montant de leurs offres au regard de la hausse des impôts et de la flambée des prix à la pompe qui affectent leurs investissements au plan financier. « Nous ajusterons 100 FCFA sur le prix de chaque bière », affirme Hervé Nana, président de syndicat. « La nouvelle tarification sera effective à partir du 10 mai 2024 », renchérit-il. Informé du projet des syndicats, Luc Magloire Atangana Mbarga le Ministre du Commerce, a exprimé son désaccord vis-à-vis de cette ambition des syndicalistes. « Nous n’allons pas attendre la décision du Ministre du Commerce, les syndicats vont se réunir et vous aurez bientôt vent de la décision qui sera prise. Nous ne comprenons pas pourquoi le MINCOMMERCE bloque nos activités », précise Hervé Nana. Sa réaction serait-elle un défi lancé au patron du Commerce ?
La vente des produits brassicoles fait partie des activités florissantes au Cameroun. Toutefois, le non-respect de la réglementation en vigueur dans ce domaine entraine la corruption entretenu par les responsables des débits de boissons et les autorités administratives. En l’occurrence, les licences d’exploitations dans ce secteur d’activités, fixent à 22heures la fermeture des services. La plupart vont au-delà de cette heure en offrant des pots-de-vin aux corps chargés de veiller au respect de la loi. Aussi, des jeunes se livrent à l’alcool de façon désinvolte et sans aucune restriction de la part des autorités. L’influence des snack-bars construits dans l’anarchie à proximité des écoles et des universités, conduit les élèves et les étudiants à la débauche.

Par William Omer Tchuisseu

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