France:  Changer l’avenir en Mayenne avec de nouvelles touches d’Orient

Le projet Laval New Touch(es) apporte un renouveau pour rendre la ville territoire et les entreprises régénératives. Si « La Val » rappelle aussi le nom des terres du Nouveau Monde acquises par un planteur Mayennais Mareen Duvall parti dans le Maryland, de nouvelles aventures invitent à remonter au temps de l’inauguration de Laval Mayenne Technopole et la signature d’une convention avec la technopole japonaise de Gifu pour se rapprocher du message universel d’Osaka prévu en 2025.

A Taïwan, LaLaport est le nom d’un concept commercial né dans la baie de Tokyo et qui s’est exporté dans le reste de l’Asie. Symbole de nouvelles expériences d’art de vivre, de luxe et d’innovations, des comptoirs se sont développés à Taïwan, renouant avec le temps pionnier des échanges entrepris par le prince Kanin Kotohito en 1905 pour bâtir autour de la Sucrerie impériale de Taichung un pôle d’influence et de rayonnement ferroviaire et logistique pour mieux contrôler le nord et le sud de l’île. Comme un vaisseau d’une nouvelle Compagnie des marchands de Laval, Vitré et Saint-Malo vers les mers orientales, LA-VA-La peut-elle ouvrir un nouveau chapitre dans l’Asie de la New Nature Economy, renouant avec les aventures de François Pyrard, navigateur Lavallois qui vécut de 1578 à 1621 environ et qui fit le tour du monde ? « La » en chinois signifie aussi tirer ou pull en anglais.

Fortement influencée par le développement d’une économie sucrière héritée de la période coloniale japonaise, l’île de Taïwan positionne aujourd’hui son futur dans la production de semi-conducteurs pour les énergies renouvelables. Si des passerelles scientifiques et techniques pourraient se développer avec des pôles universitaires et industriels Mayennais, le programme Erasmus for Young Entrepreneurs met la jeunesse européenne au défi de penser et d’agir également comme des bâtisseurs de ponts.

Si Laval est reliée dans une relation de jumelage avec Modesto en Californie, l’entreprise régénérative prospère dans sa relation avec les talents, les transferts technologiques et les diasporas. En observant l’industrie des semi-conducteurs dans la Silicon Valley, le capital de connaissance se nourrit clairement du lien transpacifique entre Taïwan et la Californie.

La région métropolitaine de Los Angeles-Long Beach-Santa Ana comptait une population taïwanaise de 83 294 personnes en 2008. À 24,3% de la population taïwanaise-américaine totale, la communauté taïwanaise du Grand Los Angeles représente la plus grande communauté taïwanaise aux États-Unis. Elle entretient un voisinage particulier avec Teherangeles ou Little Persia, nom d’un quartier cosmopolite de Los Angeles, dérivé de la combinaison de Téhéran , la capitale de l’ Iran , et de Los Angeles .

Une communauté persane s’est développée à Westwood, Los Angeles, après la révolution islamique de 1979, qui a incité des milliers d’Iraniens à fuir vers les États-Unis. C’est un lieu de showbizz créatif, de développement des industries du cinéma et de rassemblement pour le grand nombre (les estimations vont de 500 000 à 600 000) d’Irano-Américains et de leurs descendants résidant dans la région métropolitaine de Los Angeles, qui est la plus grande population de ce type en dehors de l’Iran.

Avec de nouvelles touches d’Orient, Laval New Touch(es) peut changer l’avenir et rayonner comme vitrine de l’entreprise régénérative a l’occasion de la prochaine Exposition universelle d’Osaka, en développant de nouvelles alliances avec l’Asie.

Par Kevin LOGNONÉ

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