TCHAD: Retour des étudiants Tchadiens du Cameroun,  une quarantaine démesurée.

Quelques mois après les cours, vient ensuite les vacances académiques. Cependant, les étudiants Tchadiens déplacés du Tchad au Cameroun font fasse à d’extrême difficultés dû aux ravages de la pandémie du siècle d’où une quarantaine d’au moins deux est exigée sans demi mesure pour ces derniers. Une triste nouvelle qui reste d’ailleurs difficile à digérer par ces futurs cadres Tchadiens vu les conditions et situations dans lesquelles ceux-ci observent cette quarantaine.

En effet, dans cette zone de quarantaine située à Koutere( frontière Tchad-Cameroun), un constat très amère se fait observé. 《Ne dit-on pas que la caractère s’observe sous une prise en charge générale? 》 Oui, mais dès lors, le contraire est à l’ordre du jour au point que les étudiants sont abandonnés à la merci de la nature, pas de nourriture car chacun pour soit et Dieu pour tous, pas d’eau potable à leur portée ; pas de moustiquaires imprégnées et laisser pour compte à la portee des moustiques, le respect des mesures barrières est loin d’être un soucis majeur de ces derniers, pas de port des masques ni la distanciation sociale c’est respectée… Bref dans un état qui ne respecte aucune norme de la quarantaine édictée par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Eu égard de cette vie pénible que vivent ces derniers, certains d’entre eux, à défaut de venir souffrir cette peine de la traversée du désert, optent pour une fuite illicite voire par voie illégale via les moto taxis pour regagner leur famille. D’autres en effet par contre ce sont lancé dans une négociation moyennant de miettes sommes pour traverser ou par le biais des liens familiaux.
A cet effet, un vibrant appel est lancé à l’endroit des autorités Tchadiennes en générale et en charge de la lutte contre la Covid-19 en particulier d’y penser de remédier à cette calvaire que vivent les étudiants dans ces zones de quarantaine afin d’améliorer les conditions de vie de ces derniers, aussi et surtout un très bon courage à ces étudiants qui endurent ces conditions pénibles. Vivement que l’organisation mondiale de la santé puisse aussi mettre les mains dans la patte pour palier à ce vice.

PAR BEBAREM BEINDADJE GÉRARD ( Stagiaire )

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