Togo : ordonné prêtre catholique il y’a 4 ans, il démissionne et devient prêtre vaudou

Un prêtre catholique quitte l’Eglise en optant pour le couvent. L’affaire fait grand bruit sur la toile principalement dans les groupes WhatsApp.

« À Jésus. Prions pour l’Eglise du Togo en particulier pour le diocèse d’Aného, qui vient de perdre un de ses fils. L’Eglise a été atteinte une fois encore, et nos cœurs sont remplis de tristesse, mais nous avons confiance en Dieu… Après 4ans de sacerdoce, il abdique. Il a décidé d’être désormais prêtre vaudou. Prions pour lui, pour qu’il revienne au bercail… », c’est le message qui circule sur la toile.

Le revirement du prêtre catholique
D’après les faits relatés dans un audio qui circule, le prêtre en question aurait été influencé par un groupe WhatsApp. En effet, le groupe regorge des herboristes et prêtres vodous qui souvent donnent des conseils et pratiques traditionnelles pour obtenir des guérisons. Et selon les témoignages des membres du groupe, ces secrets donnent des résultats positifs après application.

Selon les faits rapportés, le prêtre est un génie qui déjà à la base guérissait des fidèles à travers des prières charismatiques. Une fois le groupe WhatsApp intégré et à travers des débats incitant les membres à revenir à la source notamment chez les ancêtres, ce dernier aurait été influencé. Il a commencé par pratiquer des rituels tels des bains de carrefours à ses fidèles.

Informé, le clergé a interpellé le prêtre qui a promis laisser ces pratiques mais fait étonnant, il les reprit en coulisses. Le clergé saisi de nouveau va entamer des démarches spirituelles, familiales qui n’ont pas changé les choses. Selon la source, le clergé prévoyait envoyer ledit prêtre à l’étranger pour poursuivre des formations religieuses.

A la suite de tous ces évènements, ce dernier a décidé de remettre sa lettre de démission au clergé. Actuellement révèlent d’autres sources, il a érigé son propre couvent et officie en tant que prêtre vaudou aux personnes qui viennent se faire consulter.

Par Jérôme Wailifu

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