Burkina Faso : Les 62 femmes enlevées dans le nord, ont été libérées

Un ouf de soulagement. Au Burkina Faso, les autorités ont annoncé vendredi dernier la libération des 62 femmes et quatre enfants en bas âge, capturés par un groupe armé la semaine dernière dans le nord du pays.

Cette opération de libération menée par des forces armées, intervient une semaine après leur enlèvement par des jihadistes présumés, ont indiqué la télévision publique et une source sécuritaire, sans plus de détails.

Ces femmes avaient été, faut-il le rappeler, enlevées jeudi et vendredi et leurs bébés dans les alentours d’Arbinda, dans la région du Sahel alors qu’elles étaient sorties de leur village pour aller chercher de quoi se nourrir.

Selon des sources sécuritaires, elles ont été retrouvées dans la zone de Tougouri, dans la région voisine du Centre-nord, 200 km plus au sud, avant d’être héliportées vers la capitale burkinabè dans la soirée où elles ont été accueillies par des responsables de l’armée.

« Leur débriefing permettra d’en savoir plus sur leurs ravisseurs, leur détention et leur convoi », poursuit l’une des sources sécuritaires, au micro de France 24.

Jeudi, le Burkina Faso a été endeuillé par une série d’attaques dans plusieurs régions du nord et du nord-ouest du pays : une trentaine de personnes, dont une quinzaine de Volontaires de la défense de la patrie (VDP), des supplétifs de l’armée, sont mortes.

Le Burkina Faso, en particulier dans sa moitié nord, est confronté depuis 2015 aux attaques de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe État islamique. Celles-ci ont fait des milliers de morts et au moins deux millions de déplacés.

Le capitaine Ibrahim Traoré, président de transition issu d’un coup d’État militaire le 30 septembre – le deuxième en huit mois – s’est donné pour objectif « la reconquête du territoire occupé par ces hordes de terroristes ».

Par Francis Kaboré 

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