Cameroun : L’artiste Blanche Bailly brutalement interpellée pour une affaire de réfrigérateur volé
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L’artiste camerounaise Blanche Bailly a inquiété les internautes avec un direct effectué sur sa page Facebook. Alors qu’elle était chez elle, des policiers ont débarqué chez elle et l’ont embarquée.
Selon nos informations , tout part d’un réfrigérateur qui est au centre de l’arrestation de Blanche Bailly.
L’artiste aurait acheté le réfrigérateur à quelqu’un qui n’en est pas le propriétaire à un prix très bas à Buea.
Le propriétaire du réfrigérateur, une célébrité également au Cameroun, a signalé la disparition du réfrigérateur ainsi que d’autres biens à la police et la personne qui a vendu le réfrigérateur a été arrêtée après enquête par la police nationale Camerounaise.
Au moment où le propriétaire de l’outil volé a découvert que Blanche Bailly était l’un des acheteurs des objets volés, il l’a contactée à plusieurs reprises, ceci par l’intermédiaire de la police nationale Camerounaise par respect pour son statut, mais en vain, afin qu’elle lui rembourse le bien volé, mais Blanche les a ignorés.
Les officiers de police qui enquêtaient déjà sur l’affaire ont reçu une information selon laquelle Blanche Bailly avait l’intention de déplacer le réfrigérateur à Douala et un ordre d’arrestation a été donné.
Lorsque la police est arrivée à son domicile, l’artiste avait un camion garé à l’extérieur, prêt à partir, mais elle était en direct sur Facebook en train d’interagir avec ses fans.
La police a respectueusement frappé à sa porte et s’est présentée contrairement à ce qu’on voit dans des vidéos sciemment segmentées sur la toile.
Blanche Bailly a commencé à crier et à informer ses fans de la présence de la police, comme si elle savait qu’ils allaient venir et qu’elle voulait les mettre en lumière.
Finalement, elle a ouvert la porte et a commencé à s’adresser maladroitement à l’agent de la police nationale Camerounaise, en mettant en scène son arrestation, tout en filmant. Elle avait pris pour bouclier un bébé.
Les agents, qui étaient deux, lui ont parlé poliment en lui demandant de les suivre, mais elle n’a pas voulu s’exécuter. Elle leur tenait tête, affirmant qu’elle ne bougera pas.
Les officiers ont dû rappeler leur poste et leur supérieur leur a dit de l’emmener avec eux.
Elle a été donc tenue par la main et emmenée dans un fourgon de police nationale Camerounaise, toujours selon le média Klein Reporters.
L’enquête suit son cours.
Par Georges Domo