Cameroun : Les benskineurs ont exprimé leur ras-le-bol mardi dernier au carrefour EMIA de Yaoundé.

 

Les motos taximan ont exprimé  leur ras-le-bol , contre la décision prise par le gouverneur de la région du Centre, Mr Paul Béa interdisant la circulation aux motos taximen dans certaines zones de Yaoundé.

Sous la pluie et dans le froid, Ils ont manifesté non  loin de l’Université de Yaoundé 1, mardi 12 novembre 2019 au carrefour EMIA de Yaoundé,  ils expriment leur
mécontentement contre la décision du gouverneur de la région du Centre.
« Trop c’est trop, ce quel pays comme ça, cette fois-ci on va leur répondre ». Disent-ils.
Une décision prise le jeudi 7 novembre dernier par l’autorité après une rencontre faite avec les responsables des syndicats et moto taximen. Cette décision est visiblement mal digérée par les benskineurs qui disent « trop c’est trop » au carrefour EMIA.
En plus, « C’est ce qui cause la rébellion dans ce pays, d’ un côté il y a les anglophones, les boko haram de l’autre côté et aujourd’hui on nous parle de l’interdiction des motos taxi dans certains quartiers où est donc le vivre ensemble qu’ils disent ». Nous disait Nkala Eric. »
« moi personnellement, je suis contre cette interdiction de l’État qui empêche la circulation des motos dans certaines villes de Yaoundé car nous sommes aussi des citoyens camerounais ». Disait Ulrich « l’État veut toujours créer le désordre dans ce pays, mais cette fois-ci ils verront ». Ajout-il.

Cependant, voici les zones désormais interdites de circulation aux motos taximen:Carrefour EMIA , ambassade de France, Olézoa, Carrefour Vogt, carrefour Atanagana-Mballa, Elig-Edzoa, Elig-Essono, Bata Nlong-Kak, Ecole de police, Tsinga, Ahala, Nkozoa, Mont Febe, carrefour Bastos, Palais des Congrès, nouvelle route Bastos, Carrefour Warda, carrefour Coron, base aérienne 101 jusqu’à l’aéroport international de Nsilmalen sans oublier le centre-ville sont les zones interdites de circulation pour les motos-taxis.

Quelle sera donc le sort de certains chefs de familles qui vives que de ce travail ?

Par Ramian Osée

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