Écosse : COP26 : Les dirigeants africains auront 3 minutes chacun pour s’exprimer

 

L’Afrique est impatiente, vis à vis des promesses sur le climat, faites par des pays riches envers le continent. Et une vingtaine de chefs d’Etats africains, présents à Glasgow pour la 26e conférence des parties sur le climat (COP26), auront trois minutes chacun pour s’exprimer.

Les présidents Félix Tshisekedi (RDC), Mohamed Bazoum (Niger), Denis Sassou-Nguesso (Congo-Brazzaville), Ali Bongo (Gabon), Andry Rajoelina (Madagascar), Muhammadu Buhari (Nigeria), Abdel Fattah al-Sissi (Égypte), Nana Akufo-Addo (Ghana), George Weah (Liberia), Uhuru Kenyatta (Kenya)…

En tout, une vingtaine de chefs d’État et une trentaine de ministres ont fait le déplacement de Glasgow pour cette COP26 cruciale.

Ils s’exprimeront, comme tous les autres dirigeants présents, lundi 1er et mardi 2 novembre au cours du sommet, prélude aux négociations.

Et ils devraient exprimer les principales revendications de la délégation africaine, en particulier que se concrétise l’aide promise depuis dix ans à l’Afrique pour qu’elle s’adapte au changement climatique

L’Afrique n’a reçu que 70 à 80% des 100 milliards de dollars par an promis pour 2020 par les pays riches pour lui permettre de s’adapter aux événements météo extrêmes de plus en plus fréquents qu’elle subit, à cause d’un réchauffement climatique qu’elle n’a pas créé. Ce montant, par ailleurs largement composé de prêts et non de dons, pourrait n’être atteint qu’en 2023, et il est jugé largement insuffisant.

Les États africains refusent par ailleurs de renoncer au développement économique. Leur discours mettra donc en avant leur besoin de compensation pour service environnemental rendu, si on leur demande de ne plus exploiter leurs forêts ou leurs gisements d’hydrocarbures, afin d’atténuer le réchauffement climatique mondial.

Par Chérif Keita

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