RDC: Procès en appel de Vital Kamerhe : ses proches changent de stratégie et implorent Dieu

Condamné à 20 ans de travaux forcés à l’issue du procès en première instance, en juin dernier, l’ex-directeur de cabinet de RDC, Vital Kamerhe, qui a fait appel de ce jugement, espère se sortir de cette situation qui hypothèque son avenir politique. Pour ses partisans, la seule issue qui reste, après plusieurs manifestations de rue, est le recours à Dieu.

Ainsi, avant le procès en appel vendredi, qui a été reporté en septembre prochain, les partisans de Vital Kamerhe, ont organisé une séance de prière. Ce changement de cap intervient dans un contexte particulier après les appels de l’Union pour la nation Congolaise (UNC), parti de l’ex-dircab, demandant « l’implication personnelle » du chef de l’État congolais, Felix Tshisekedi pour la libération sans condition de Vital Kamerhe.

« Les Congolais sont un peuple croyant. Nous sommes là pour implorer Sa Miséricorde pour que justice soit faite, en tant que croyants, nous croyons à la justice divine (…) Aujourd’hui, nous sommes là pour poser humblement cet acte qui reflète notre foi en Dieu, lui demander de nous aider, aider ceux qui ont la charge de dire le droit dans ce pays pour qu’ils puissent dire le droit et non autre chose », a déclaré, jeudi, la veille du procès, Aimé Boji Sangara, secrétaire général ad intérim de l’Union pour la nation Congolaise.

« Nous avons la ferme conviction que notre président est innocent et nous croyons fermement qu’il sera libéré. La prière est une étape importante. Nous la faisons chaque jour mais aujourd’hui, il était question de rassembler tout le monde dans cette séance de prière œcuménique parce que vous allez suivre les catholiques, les musulmans, les protestants et les églises de réveil », a ajouté M. Boji.

Accusé d’avoir détourné 50 millions de dollars dans le cadre du programme des 100 jours du président Tshisekedi, Vital Kamerhe, qui clame toujours son innocence et son principal co-accusé, l’homme d’affaire libanais Jamal Samih, ont été condamnés à 20 ans de prison. Le procès en appel qui avait été programmé sur le vendredi 21 août a été finalement reporté au 18 septembre pour des raisons de procédure.

Par Jérôme Wailifu

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