Tchad: Éducation: Investissements paradoxaux dans certaines localités

Tout le long du chemin d’Abéché pour se rendre à Gozbeida dans la région du Sila ; une ville située à 1000 kilomètres de la capitale du Tchad, un constat amère se fait. Des beaux bâtiments, construits équipés, par différentes organisation intervenant dans le domaine de l’éducation .ces bâtiments sont meublés des tables-bancs ; équipés des fournitures scolaires nécessaire pour la bonne marche de la scolarité des enfants de la localité et leur bien-être ; malheureusement ces écoles pour la plupart sont vides, désertées par les enfants.
A première vue une ambiance calme ;morose ;vous accueille .en effet dans la région de Sila,dans les sous préfectures et villages environnants ,l’éducation reste un défis a relevé .

A Koukou angarana une sous préfecture de gozbeida , l’école est une activité sans lendemain à laquelle se livrent les enfants ;ils sont de fois pousser à venir à l’école quelque uns le font d’autres par contre empêchent leur progénitures d’y venir .dans ce village ;les beaux édifices appelés salle de classe sont aussi vides, l’effectif de l’ensemble de l’école est faible ;le constat est lamentable pourtant cette école a été implantée depuis 1974 .
Malgré tout le confort accompagnant leur suivi, à l’école du centre de Koukou-Angarana une ambiance terne règne ; et depuis quelque temps les nombre des enfants décroit de jour en jour car la cantine scolaire ; stimulus des enfants à venir au cour a été retirée .bien évidemment d’autres parents avait eux aussi retiré leurs enfant de l’école ; ce qui encourageait ces derniers à envoyer les enfants à l’école étaient les vivres composés de céréales ; huiles, argent…C’est ce qui donnait de la valeur a l’école a leur yeux .le directeur se plaint auprès des autorités concernant le nombre des élèves mais ceci resta sans suite .les parents interroger se plaignent du taux de l’inscription ; inscription qui coûte 1000 franc CFA, car disent-ils le Coro de mil coûte 200 franc CFA pourquoi dépenser autant pour un seul enfant ? pire ;au moment des récoltes qui totalisent une durée de un mois et a des kilomètres du village ,les parents retirent les enfant de l’école pour les amener au champs et qu’ils reviendront continuer les cours une fois finir les travaux champêtres tout en donnant des prétextes sous l’impuissance des enseignants ,vu que la rentrée débute en mi-novembre sans oublié les congés et les cours qui finirons au mois de Mai .oubliant que l’école est un cursus qu’on ne doit pas manqué une leçon ,les parents domine l’administration et ne se préoccupent pas de l’avenir de leurs enfants, ni du pays car un enfant non éduqué est une bombe à retardement pour la société et le pays .
plus d’une quinzaine de salle de classe construites mais hélas celle-ci sont habitées par des long herbes, seulement trois classe sont utilisées, un jumelage de niveau s’est fait, les cours combinés. Alors qu’on retrouve les enfants errant dans les quartiers, faisant des travaux manuels pousser de l’eau pour vendre ; soit on les trouve au bord des ouadis en train de jouer et pêcher les quelques rares poissons qui vivait là .Les enseignants sont livrés à eux-mêmes ; des longues journées à ne rien faire.
Les dotations sont tournés vers la ;alors que ces dons pourrissent dans les magasin (équerres ;craie ,livres ;cahiers…),à la merci des termites ;car personne n’en fait usage alors que sous d’autre cieux les enfant ont juste besoins d’un abris et des tables-bancs mais ils étudient a même le sol. Ces populations ont besoins de sensibilisation sur l’éducation de l’enfant.
Par MBANGOSSOUM Frida stagiaire

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